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Homme de loi

Avant de devenir un grand politicien, Wilfrid Laurier est d’abord un avocat consciencieux.

Avant même la fin de ses études, l’un de ses professeurs, Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme, aussi partisan rouge libéral, engage Wilfrid à titre de clerc dans son cabinet d’avocat, en octobre 1862. Il y acquiert une première expérience bénéfique.

Laurier obtient sa licence de droit le 3 octobre 1864. Trois semaines plus tard, il ouvre son premier bureau avec son ami, Oscar Archambault, sur la rue Sainte-Thérèse, à Montréal. Peu de temps après, ils accueillent Henri Lesieur-Desaulniers comme partenaire. Par contre, les trois avocats reçoivent si peu de clients qu’ils doivent fermer le bureau en mars 1865. Les demandeurs recherchent l’expérience et la notoriété et les jeunes avocats de l’époque peinent à trouver des clients à représenter.

Photo de style portrait de Toussaint-Antoine-Rodolphe Laflamme, en veston noir et ample cravate, sous lesquels on observe un gilet carotté et une chemise blanche. Son regard porte vers la droite du photographe.

Déterminé, Laurier retrouve rapidement un emploi dans le bureau d’avocat de Médéric Lanctôt, un autre ami avec qui il partage des activités sociales et politiques. Il y travaille de façon appliquée et studieuse. On dit de lui que c’est un avocat qui prépare bien ses causes et qui plaide en cour avec verve et aplomb.

Mallette à rabat rectangulaire en cuir brun. Elle possède un fermoir en métal dorée et une poignée sur le dessus. On retrouve les lettres W.L.( Wilfrid Laurier) en or inscrit sur le devant.